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L’histoire de Poncia

15,00

L’histoire brésilienne d’une descendante d’esclaves de la campagne aux favelas, à la recherche de son identité.

Auteure : Conceição Evaristo

Roman brésilien. ISBN : 978-2-918799-75-7

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Description

Résumé

Les errances, les rêves et les désenchantements de Poncia, petite-fille d’esclaves, de la campagne aux favelas du Brésil.

Poncia habite sur les terres de son ancien maître et décide un jour de partir en ville, où elle vient grossir les rangs des favelas. Dépossédée de ses racines et de sa famille, cherchant à retrouver sa mémoire et son identité, elle tombe peu à peu dans une torpeur d’aliénée.

Dans une prose poétique, L’histoire de Poncia retrace la vie de nombreuses femmes Noires brésiliennes anonymes – leurs douleurs, leurs angoisses, leur solitude. Mais ce qui frappe surtout, c’est leur détermination à vivre et à se reconstruire.

Dans L’histoire de Poncia, le peuple Noir brésilien est dépossédé de la liberté – mais n’est nullement dépossédé de conscience. En retraçant leurs douleurs, la mémoire des afro-brésiliens est libérée.

L’histoire de Poncia a été inscrit au programme du baccalauréat au Brésil dans de nombreux états. Plus de 20 000 exemplaires ont été vendus au Brésil. Il a été traduit aux Etats-Unis et en espagnol.

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6 avis pour L’histoire de Poncia

  1. Jean-Francis B

    Poncià est un livre PASSIONNANT ET MERVEILLEUX…. Le texte mis en préface est grandissime ! Merci.

  2. Céline Costa

    L’histoire de Poncia est un voyage poignant dans le passé, les rêves, les espoirs et désespoirs de Poncia, petite fille d’esclave en quête d’identité. Lecture instructive, poétique et émouvante que je recommande.

  3. Flora

    L’histoire de Poncia c’est une belle découverte de la littérature brésilienne. Une histoire pleine d’une mémoire forte et poétique du peuple noir par le point de vu d’une femme. Poncia raconte des histoires de ses grands-parents esclaves et son quotidien dur parmi ses rêves d’une vie meilleure. Lecture recommandée à tous.

    critique déposée sur Amazon en Avril 2015

  4. Andman

    Publiés par les éditions Anacaona, les livres de la collection “Terra” sont empreints d’un esthétisme alliant sobriété et bon goût. L’illustration dans les tons noir et ocre de la couverture de “L’histoire de Ponciá”, est d’André Diniz un auteur de bande-dessinée brésilien particulièrement inspiré par l’univers des favelas.
    Merci Paula pour cette nouvelle découverte de la littérature brésilienne contemporaine dont le plaisir de l’esprit est dans le droit fil du plaisir des yeux !
    L’avant-propos du roman, une dizaine de pages, est si passionnant qu’il donne l’impression d’en constituer le premier chapitre. Il s’agit en fait du discours prononcé en 2009 par l’auteure, Conceição Evaristo, lors d’un colloque de littérature à Belo Horizonte sa ville natale, discours dans lequel elle retrace avec passion son parcours de vie.
    Malgré une enfance très pauvre au sein d’une favela et un entourage majoritairement semi-analphabète, l’ascension sociale de cette arrière-petite-fille d’esclave, devenue aujourd’hui une des figures majeures de la littérature afro-brésilienne, force l’admiration.
    Tout émerveillé de cette préface si belle, le lecteur est vraiment dans des dispositions optimales alors que débute “L’histoire de Ponciá”.
    Le mot qui caractérise le mieux ce roman, les lusophones le connaissent bien : “saudade”, que l’on pourrait approximativement traduire en français par “infinie tristesse”. Coupée de ses racines, de la campagne où vivent encore sa mère et son frère, Ponciá broie du noir dans une de ces favelas de la grande ville dont elle attendait tant.
    Un mari au caractère primaire qui ne la comprend pas, des fausses couches à répétition, un avenir professionnel bouché malgré une instruction dont elle n’est pas peu fière, font que la “saudade” qui depuis longtemps l’étreint se transforme de plus en plus souvent en hébétude voire en prostration. Les gènes qu’elle a hérités de ses aïeux esclaves semblent imprégnés de cette souffrance qui depuis si longtemps colle aux basques du peuple noir.
    Conceição Evaristo a fait le choix du format court pour conter l’histoire poignante de Ponciá. Son style d’écriture est agréable et sans doute travaillé pour être à la portée du plus grand nombre. Tant sur le fond que sur la forme, il n’est pas surprenant de voir “L’histoire de Ponciá” figurer aujourd’hui au programme du baccalauréat brésilien.
    S’il est captivé par ces écrits qui laissent à penser plus qu’ils ne disent, le lecteur percevra de façon subliminale le long cri mêlé de détresse et de rage d’une romancière qui jamais ne comprendra, n’acceptera la profonde et durable blessure infligée au peuple dont elle est issue.

    Critique déposée sur Babelio en Aout 2015

  5. Litolff

    Petite-fille d’esclave, Poncia, vit pauvrement aux abords d’une plantation avec sa mère et son frère et décide sur un coup de tête de tenter l’aventure à la ville.
    Travailleuse, elle ne tarde pas à trouver un emploi qui lui permet d’économiser de quoi faire venir sa mère et son frère car elle est tenaillée par la tristesse d’être séparée des siens, la saudade…
    Un magnifique petit roman qui évoque sobrement et avec beaucoup de poésie la discrimination raciale au Brésil, la migration des paysans vers les villes par la voix vibrante d’une femme en quête de son identité et de ses racines.
    Le tout dans le très joli écrin des éditions Anacaona, merci Babelio et merci aux éditions Anacaona pour cette jolie découverte !

    Critique déposée sur Babelio en Juillet 2015

  6. The world of Kimya

    Ce livre est intéressant car Conceiçâo Evaristo s’immisce dans un Brésil, non pas de facette mais intime pour nous faire comprendre et savoir que oui, ce pays s’est fondé sur une histoire triste. (…)
    Je suis contente d’avoir découvert l’histoire de Poncia et surtout Madame Conceiçâo Evaristo. L’intérêt de ce roman, même s’il s’agit d’une fiction est de comprendre l’impact qu’a eu l’époque post-esclavagiste sur la vie des noirs au Brésil et les réalités quotidiennes de ces populations. Entre les discriminations raciales et les difficultés d’accès à l’éducation, le chemin fut long. (…). Néanmoins, les Afrobrésiliens comme Madame Evaristo racontent leur histoire et c’est tant mieux.
    La critique en entier ici : http://theworldofkimya.blogspot.fr/2017/01/conceicao-evaristo-lhistoire-de-poncia.html

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