Explosion féministe est un ouvrage collectif – 15 autrices!, sans compter les femmes interviewées dans le livre.
Voici quelques éléments de leurs biographies…. (dans l’ordre d’apparition du livre)
Maria Bogado, l’autrice de l’article LA RUE, est doctorante en technologies de communication et esthétiques après une maîtrise en littérature, culture et contemporanéité à l’université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ). Elle a codirigé la revue Beira entre 2015 et 2017. Elle est également poétesse. (sur la photo, 2ème en partant de la droite)
Cristiane Costa, l’autrice de l’article LES RESEAUX SOCIAUX, est professeure de journalisme à l’université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), où elle a créé le collectif Se Toca. Elle est chercheuse post-doctorante au PACC-UFRJ.
Heloisa Texeira Buarque de Hollanda, l’autrice de l’article QUI PARLE ?, était essayiste, autrice, éditrice, professeure et critique littéraire, spécialisée dans la théorie féministe et les études de genre, de race, et les cultures marginalisées. Elle est décédée en mars 2025. (en savoir plus sur elle dans notre podcast consacré au livre) (sur la photo, tout en haut à droite)
Les autrices de l’article LE FEMINISME ASIATIQUE :
- Caroline Ricca Lee, descendante de famille chinoise et japonaise, est artiste et chercheuse. Elle travaille principalement sur la mémoire des identités asiatiques au Brésil, à travers une épistémologie décoloniale, queer et féministe. Sa pratique transite entre sculpture, installations, écriture, performances et vidéos. Elle a créé en 2016 le premier collectif féministe de lutte pour l’égalité de genre chez les Asiatico-Brésilien·nes, Lotus. (sur la photo, rangée du milieu, 3ème en partant de la droite)
- Gabriela Akemi Shimabuko, descendante de famille uchinanchu (okinawaïenne), chercheuse en sciences sociales à l’université UNESP, est créatrice du projet Perigo Amarelo.
Elle est également cofondatrice et collaboratrice du blog Outra Coluna. - Laís Miwa Higa, descendante de famille uchinanchu (okinawaïenne) et japonaise, est docteure en anthropologie sociale. Elle travaille sur la race, le genre et la mémoire, plus particulièrement sur les expériences jaunes/est-asiatiques et okinawaïennes au Brésil, et s’intéresse aux activismes asiatico-brésiliens, aux identités diasporiques et aux conflits
liés à la représentation. (sur la photo, rangée du milieu, 2ème en partant de la gauche)
Marize Vieira de Oliveira, l’autrice de l’article LE FEMINISME AUTOCHTONE, a reçu le nom guarani de Ará Rete. Femme autochtone en contexte urbain, elle est professeure d’histoire en école publique dans l’État de Rio de Janeiro. Elle est diplômée en histoire sociale du Brésil et en éducation des relations ethniques et raciales de l’université UFRJ. Elle est coordinatrice du mouvement Tamoio dos Povos originários, et l’une des fondatrices de l’Aldeia Maracanã. (sur la photo, tout en bas à gauche)
Éri Sarmet, l’auteur de l’article LE FEMINISME LESBIEN, est réalisateur, scénariste, chercheur et producteur trans. Ses films ont gagné de nombreux prix et ont été projetés dans des festivals du monde entier. Ses recherches portent sur la pornographie, le genre et la sexualité, et le cinéma queer. Combinant production culturelle et activisme, il a participé à la création de l’Isoporzinho des gouines, des soirées Velcro et Ferro’s à Rio de Janeiro, ainsi que du cinéclub Quase Catálogo, dédié aux femmes réalisatrices. (sur la photo, 2ème tout en bas à gauche)
Les autrices de l’article LE FEMINISME NOIR :
- Cidinha da Silva est autrice de 23 livres (nouvelles, roman et jeunesse, dont certains primés et/ou dans la liste bibliographique de référence du ministère de l’Education). Elle a également organisé deux recueils fondamentaux sur les relations raciales contemporaines au Brésil. Elle a été présidente de l’institut Geledés de 2000 à 2002. Elle est chroniqueuse pour la revue littéraire Rascunho. (sur la photo, tout à droite, rangée du milieu)
- Stéphanie Ribeiro est féministe noire, architecte, autrice, chroniqueuse pour la presse. Elle a collaboré à divers sites et blogs féministes, en se penchant sur l’articulation entre genre et race. En 2014, elle a été élue l’une des femmes noires les plus influentes d’Internet par le site Blogueiras Negras. Elle a été conférencière TedX São Paulo et TedX Google. (sur la photo, tout à gauche)
Lília Marianno, l’autrice de l’article LE FEMINISME PROTESTANT, est membre de l’église baptiste, et écrivaine, éducatrice et conférencière. Elle est titulaire d’un post-doctorat en lettres (USP), d’un doctorat en histoire des sciences et des techniques et épistémologie (UFRJ) et est diplômée en théologie biblique. Elle travaille sur les conflits de genre dans l’environnement familial et religieux, et la justice raciale et de genre. (sur la photo, tout en bas, 2e en partant de la droite)
Les autrices de l’article LE TRANSFEMINISME :
- Helena Vieira est autrice, dramaturge et chercheuse, à partir d’une optique transféministe et décoloniale. Sa trajectoire associe engagement politique, production intellectuelle et création artistique, avec un accent sur la mémoire, le genre et la justice sociale. Elle est chroniqueuse pour la revue Cult, et membre du Conseil scientifique de la revue Nos – Feminismos, Transfeminismos e Teoria Queer (université USP). (sur la photo, tout en bas à droite)
- Bia Pagliarini Bagagli est activiste transféministe, diplômée en littérature de l’Unicamp, collaboratrice du blog et de la page Facebook Transfeminismo.