Le travail courageux et indispensable de Larissa devient de plus en plus connu !
Ci-dessous quelques extraits des derniers articles de presse à son sujet… Et vous aussi, participez à la diffusion de son travail : pour mettre la pression sur nos politiques, et aussi pour protéger Larissa des menaces qu’elle subit au Brésil : plus l’Europe parlera d’elle, plus l’agro-industrie du Brésil ne pourra plus l’intimider !
Trois articles dans Le Monde
Larissa Mies Bombardi, l’exil d’une scientifique brésilienne traquée
Les recherches de la géographe sur l’exposition des citoyens brésiliens aux pesticides et sur la dégradation de l’environnement et des conditions de vie en zone rurale l’ont contrainte à quitter son pays.
« Je me suis toujours sentie une scientifique engagée, car, selon moi, les universités et la science n’ont de sens que si elles servent le bien commun, les droits humains et environnementaux », affirme-t-elle. Pour autant, cette chercheuse n’imaginait pas que ses travaux, « basés sur des données officielles et publiques », la mettraient dans cette position très inconfortable de lanceuse d’alerte, reconnue pour ses recherches robustes, mais devenue une sorte de fusible. » (…)
« Pesticides. Un colonialisme chimique » : l’effet boomerang des agrotoxiques
Dans un essai coup de poing, la chercheuse Larissa Mies Bombardi explore la gravité du problème des pesticides pour la santé humaine et l’environnement, en remettant en cause le modèle agro-industriel mondial. Par Séverine Kodjo-Grandvaux. Publié le 16 mai 2024.
« Dans Pesticides. Un colonialisme chimique, un essai coup de poing, la chercheuse revient, chiffres à l’appui, sur ce qui a tout d’un scandale sanitaire. »
La liberté académique menacée dans le monde : « Les universitaires ont intérêt à s’exprimer ouvertement avant qu’il ne soit trop tard »
« [La France] a d’ailleurs lancé en 2017 le programme Pause qui a permis d’accueillir près de 550 scientifiques en danger provenant de quarante-trois pays. Telle la chercheuse brésilienne Larissa Mies Bombardi, lauréate 2022 et 2023, venue témoigner, vendredi 29 mars, au Collège de France. Empêchée dans son pays de poursuivre ses travaux sur l’impact des pesticides sur la santé – plus de 670 000 Brésiliennes pourraient avoir été intoxiquées selon elle, cinquante fois plus que les chiffres officiels –, elle a intégré en France l’Institut de recherche pour le développement. »
Un édito dans Challenge.
Par Dominique Leglu. Publié le 24 avril 2024.
« Rétrospectivement, [Larissa] se juge naïve d’avoir cru que l’annonce de ces chiffres se ferait sans mal. Sauf qu’ils percurent directement des intérêts économiques de son pays, exportateur majeur de soja, boeuf, maïs, café, jus d’orange… Et de constater sur le tiers des sièges au Parlement est lié à l’agro-industrie » (…)
(Lire l’article en accès libre en intégralité ici)
Un article dans Le Nouvel Obs
« L’Europe s’enrichit en intoxiquant les populations du Sud, en toute connaissance de cause »
Par Margaux Otter. Publié le
« Le pays ne cherche plus à nourrir sa population. Au Brésil, presque toute l’agriculture est pensée dans une logique d’exportation et sert des intérêts externes. »
(Lire l’article en accès libre en intégralité ici)
Un article dans Basta!
« Des pesticides sont interdits en Europe mais exportés à l’étranger »
Par Guy Pichard. Publié le 15 avril 2024.
« Aujourd’hui, dans le capitalisme mondial, la production agricole n’est plus synonyme d’aliments. Le Brésil est devenu une espèce de machine à produire des marchandises et de l’agroénergie » (…)
(Lire l’article en accès libre en intégralité ici)
Un article dans Les Champs d’ici
Larissa Mies Bombardi, une Brésilienne engagée contre le poison agro-industriel
Par Pauline Roussel. Publié le 1 mai 2024.
» [Larissa] nourrit aussi l’espoir d’un renversement structurel de l’agro-industrie grâce à l’engagement des femmes rurales. « Historiquement, elles sont les gardiennes du savoir de l’alimentation de subsistance. Avec l’avancée de l’agriculture commerciale, elles ont été mises de côté. Aujourd’hui, elles se rassemblent en îlot de résistance pour dénoncer les impacts des agrotoxiques et faire revivre l’agroécologie. C’est tout une charge qui repose sur elles, mais elles sont puissantes. » L’œil pétillant, Larissa soutient ce mouvement qui prend de l’ampleur. (…)
(Lire l’article en accès libre en intégralité ici)
Un article dans Causette
Colonialisme chimique : la géographe brésilienne Larissa Mies Bombardi dénonce les rapports Nord-Sud de l’agro-industrie
Par Anna Cuxac. Publié le 8 février 2024.
« Dans ce petit essai limpide et rageant, elle dénonce avec sa rigueur scientifique un système agricole mondialisé et cynique dans lequel l’Europe vend aux pays moins développés des pesticides dont elle ne veut plus. »
(Lire l’article en intégralité ici – abonné.es)
Un article dans Marie-Claire Brésil
« J’ai peur de rentrer au Brésil » confie Larissa Bombardi
Par Manuela Azenha. Publié le 16 novembre 2023.
« Tous les articles que j’ai lus, lorsqu’ils sont écrits par des personnes scientifiquement indépendantes et non-financées par l’industrie, montrent une corrélation entre cancer et glyphosate. »
Lire la traduction de l’article ici.
Une interview chez RFI Brésil
(pensez à activer les sous-titres en français)