Description
L’Europe et l’Amérique vivaient de part et d’autre de l’océan, chacun ignorant l’existence de l’autre, jusqu’à leur rencontre en 1492, quand Cristobal Colón découvre les Antilles.
Anacaona règne alors sur un des royaumes d’Haïti. Elle et son peuple Taïno accueillent les Espagnols avec cordialité, amitié, respect. Mais les Espagnols mettent en place leur projet colonisateur : ils déstructurent la société Taïno, détruisent ses lieux de culte, lui imposent un nouveau mode de vie… Délibérément, ils exterminent un peuple et sa culture.
Moins d’un siècle après cette Rencontre, les Taïnos ont totalement disparu d’Haïti et des Caraïbes – entraînant la déportation massive d’Africains pour servir de main d’œuvre.
La mémoire enfouie de cette extermination n’a cependant pas disparu. Par la voix d’Anacaona, revivez l’histoire des Taïnos, premier peuple des Antilles – Guadeloupe, Martinique, Cuba, Porto Rico, et bien sûr Haïti…
On a déjà beaucoup parlé de cette conquête – mais par la voix des colons. Écoutons cette fois les colonisés : leurs tentatives d’adaptation, leur désespoir, leurs résistances. En racontant l’histoire d’Anacaona, de Caonabo, d’Ixil, de Chilam, c’est tout un peuple qui revient à la vie et entre dans les mémoires.
Cinq siècles plus tard, l’esprit de résistance et la détermination d’Anacaona restent une source d’inspiration pour les peuples du monde entier.
« Bienvenue à Ayiti, la terre des hautes montagnes ! Je suis Anacaona, princesse et reine Taïno ; femme, fille et sœur heureuse, comblée par la vie… »
Lire le début
Ecoutez le podcast !
PAULA ANACAONA est éditrice, traductrice et auteure. Portant le pseudonyme de cette guerrière légendaire, elle a voulu écrire son histoire en mémoire de ces morts sans sépulture, victimes d’une politique de l’oubli et d’un projet colonial méprisant.
CLAUDIA AMARAL est illustratrice, à l’univers créatif multiple et poétique. Des Tainos et de la cacique Anacaona, elle gardera la force et la détermination d’un peuple noble et entier.
Photographie Paula+Claudia: © Eric Garault
Deux vidéos : une d’une dizaine de minutes (à gauche), où j’explique plus en détail pourquoi j’ai écrit ce livre, ce qui me tenait à coeur, etc. L’autre vidéo, à droite, de 2 minutes, lors du lancement, au festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo !
Rauly –
Le livre “1492, Anacaona L’insurgée des Caraïbes”
est une œuvre magnifique et magistrale ! Magique également car on ressent et on vit de l’intérieur cette histoire, avec une palette d’émotions immensément étendue. Ce sentiment vient peut-être du fait que la Mémoire ne fait pas qu’utiliser les canaux historiques relatant les éléments factuels. Elle est aussi ancrée dans les cellules du corps, et parvient de cette façon jusqu’à nous.
L’illustration nous touche droit au cœur, car la pureté qu’elle dégage, à l’image des Tainos, tranche _et ce même dans les scènes les plus dramatiques_ de manière troublante avec le cynisme et la violence des conquistadors.
Un grand merci pour la Mémoire !!
Dominique
Dominique Dupont –
Une amie m’a prêté “1492 l’insurgée des Caraïbes”. Elle comme moi avons été enchantés par sa lecture.
Intéressant et émouvant de voir cette période de l’histoire. Très bien appréhendée par Paula Anacaona !
Paula –
France TV Info :
“Ce roman historique, joliment illustré par la dessinatrice Claudia Amaral, revient sur le parcours peu connu de la cacique la plus célèbre des Taïnos, premier peuple des Antilles. Ayant pour ancêtres les Arawaks du bassin de l’Orénoque en Amérique du Sud (Guyane et Venezuela), les Taïnos ont peuplé une grande partie de la Caraïbe, dont la Guadeloupe, la Martinique, Cuba, Porto-Rico, et Haïti…..
Lisez la suite de l’article ici : https://la1ere.francetvinfo.fr/anacaona-reine-taino-insurgee-caraibes-histoire-encore-meconnue-759915.html
Paula –
Un podcast de France TV Info, dans l’émission “Comment ça s’écrit” :
Il s’agit pour Paula Anacaona de rétablir la balance en racontant d’un autre point de vue l’histoire de la “découverte” de l’Amérique par Christophe Colomb. Quand le marin génois a accosté à Ayiti, qu’il allait rebatiser Hispaniola, 1 million d’amérindiens Taïnos y vivaient pacifiquement sous la férule de plusieurs souverains dont Anacaona; 63 ans plus tard, ils n’étaient plus que 13.
Ecoutez le podcast de 13 minutes ici : https://www.anacaona.fr/wp-content/uploads/comment_ca_s_ecrit-_la_pocahontas_haitienne_2019-08-31.mp3
Paula –
Un article suite à une rencontre à la Maison de l’Amérique latine :
LA JEANNE D’ARC DES CARAÏBES
Paula Anacaona relate de façon romancée la fabuleuse histoire de cette reine oubliée qui régnait sur un des royaumes d’Haïti, jusqu’au funeste jour où les espagnols envahirent le territoire, restructurant la société taïno, et exterminant tout un peuple et sa culture.
L’auteure de ce petit bijou, illustré avec une joyeuse délicatesse par Claudia Amaral, est subjuguée par ce personnage au point d’appeler sa maison d’éditions par son nom. Elle nous transmet avec enthousiasme l’histoire réinventée de cette femme, qui, par sa personnalité combative et indépendante, aurait pu vivre au XXe siècle. Mais surtout, cette héroïne du XVe siècle fait écho à notre Jeanne nationale qui elle aussi a pris les armes pour défendre son peuple et connu une fin tragique à l’instar d’Anacaona.
L’article complet ici : https://prestiges.international/la-jeanne-darc-des-caraibes-a-la-maison-de-lamerique-latine/
Vivian –
Dimanche dernier, j’ai pu finir mon voyage dans l’univers d’Anacaona. J’avoue qu’en arrivant aux dernières pages, elle me manquait déjà.
Merci beaucoup d’avoir écrit cet ouvrage qui m’a beaucoup apporté. Même si je connaissais l’histoire de l’arrivée de Colomb en Amérique et les enjeux violents et cruels de cette présence, rien ne peut remplacer l’expérience puissante de vivre cette histoire à partir de votre dialogue avec Anacaona. La façon dont vous critiquez le modèle patriarcal et raciste qui insiste à voir le non-connu en tant qu’Autre devant être assujetti est très nécessaire.
En tant que femme, les scènes du manque de respect aux corps féminins m’ont particulièrement touchée et marquée… Je ne sais pas comment vous décrire ce que j’ai ressenti pendant ces passages…
Néanmoins, il y a une sensation que j’ai gardée et je peux bien nommer : le besoin. J’aimerais vivre dans un monde (français ou brésilien) où votre livre habite les chambres et les sacs de tous les enfants et adolescents. C’est une lecture obligatoire à tous, bien sûr. Mais quelle joie de voir la vie débuter avec ce regard de résistance et de lutte
pour le droit à l’hétérogène.
En partageant cette sensation avec mon compagnon, on a décidé que chez nous (ou les différences raciales, religieuses et culturelles cohabitent) Anacaona sera (en plus des indications aux amis) la lecture de la nouvelle génération qu’un jour on amènera au monde.
Anita –
J’ai vraiment adoré le bouquin!! Les illustrations sont top et j’adore la manière dont vous montrez l’ethnocentrisme de Colomb et les autres, la misogynie, etc. C’est fait tout en douceur et c’est super puissant en même temps, j’ai adoré! Anacaona elle-même est tellement cool aussi !!! J’ai beaucoup aimé apprendre à la connaitre, ainsi que le peuple Taino!
Bien sûr c’était aussi super triste… Malheureusement, on sait d’avance que ça va finir mal… La dernière page, pleine d’espoir, est tellement pleine d’émotions, tellement touchante, j’ai aussi beaucoup aimé !!
Merci mille fois d’avoir écrit ce livre, c’est tellement important de lire cette perspective et je suis tellement contente que ce livre existe!!
Blog Americana Nostra-Nos Amériques –
Comment raconter l’arrivée de Colón et des Européens sur les îles de façon complète, originale et ludique ? C’est ce qu’a cherché à faire Paula Anacaona et qu’elle a brillamment réussi.
L’auteure part de ce qui peut nous sembler des évidences, si on a déjà lu une Histoire de la découverte (découverte était le mot communément employé, quand on ne lui préfère pas celui de conquête) pour mieux rectifier ou nuancer.
(…) Des dizaines d’illustrations réalisées par Claudia Amaral agrémentent la lecture, d’un style qui marie le réalisme, la poésie, une certaine (fausse) naïveté, une autre très belle réussite de ce livre qui devrait toucher un très vaste lectorat.
Lire la critique complète ici : https://americanostra.wordpress.com/2020/11/02/paula-anacaona-claudia-amaral/
Tiffany –
Votre ouvrage m’a tout simplement emporté ! Après un tel récit qui donne l’impression d’un témoignage vécu personnellement, je ne peux que me trouver admirative face au courage, à la force dont ce premier peuple réduit à l’esclavage a fait preuve pour survivre, pour essayer de conserver leur culture, leur tradition.
Cet ouvrage m’a permis de voir cette découverte, souvent apprise dans notre enfance, comme bénéfique pour l’espèce humaine, comme admirable. Je me rends compte que beaucoup d’actes, de maltraitances nous sont cachés voire même embellis.
Aujourd’hui après la lecture d’un tel ouvrage je me sens instruite. C’est un ouvrage qui m’a profondément touché. Le fermer après la dernière page m’a attristé car il m’a littéralement passionnée. C’est des auteurs et des autrices tels que vous qui m’ont passionné et me passionne toujours autant de la littérature.
Je vous remercie infiniment pour cette lecture incroyable que vous m’avez procuré avec cet ouvrage magnifique, rempli d’émotion et de réalité.
Tiffany, étudiante de l’université Paris-3
Manon –
Votre roman graphique m’a fait découvrir une femme dont j’ignorais l’existence et qui est très inspirante, qui nous donne envie de nous battre, tout en revisitant l’histoire d’un autre point de vue, ce qui est aussi très instructif parce qu’on parle trop peu de cet aspect de la conquête et surtout pas avec les yeux des peuples qui ont été massacrés.
J’ai admiré Anacaona dès les premières pages et jusqu’à la fin j’ai ressenti ses émotions et avais envie de me battre avec elle et de changer l’histoire. J’espère que votre ouvrage aidera à ce qu’elle soit plus connue, et que ce roman invitera aussi les historiens à explorer de façon un peu plus poussée les archives de la conquête pour qu’on n’oublie pas ces noms et qu’on ait accès à une histoire plus objective.
Manon, étudiante à l’université Paris-3
Tamat –
un roman graphique/illustré merveilleux. L’histoire de la rencontre des “découvreurs” européens et du peuple d’Ayiti, les Taïnos. Pour ceux qui pensent encore que la domination violente peut légitimer une quelconque supériorité culturelle ou économique. L’histoire du monde vue par les soumis et les autochtones. Un travail remarquable et d’une densité émotionnelle incroyable.