Un coup de projecteur sur l’actu brésilienne

A l’occasion de la sortie de Je suis encore favela, l’actu brésilienne a été à l’ordre du jour ce samedi 05 mai 2018 à l’émission “Tribuna” sur Radio Libertaire.

Paula Anacaona et Fred, de l’association Autres Brésils, ont été invités à l’émission “Tribuna” sur Radio Libertaire pour un débat sur la culture, la société et la littérature brésiliennes.

Le Brésil vit une crise sociale et économique des plus sévères et, dans l’émission, les invités ont soulevé des points importants de cette actualité marquée par la violence et la répression : l’assassinat de Marielle Franco, la conseillère municipale de Rio brutalement assassinée il y a presque deux mois ; l’arrestation de l’ex-président Lula ; la montée de l’extrême droite au pouvoir ; les revendications du Mouvement des sans-terre (MST) et du Mouvement des travailleurs sans-toit (MTST) ; les prochaines les élections présidentielles ; les problèmes liés à la démarcation des terres indigènes ; la militarisation de la police brésilienne.

Mais, au milieu de ce scénario bouleversant, les invités ont aussi parlé d’un thème qui est plutôt très rassurant : la littérature de favelas. La littérature de la périphérie commence à affirmer sa voix et n’accepte plus de se taire !

Paula Anacaona, fait ainsi un focus sur la sortie de Je suis encore favela, le nouveau recueil de la série sur les favelas brésiliennes. Elle revient aussi sur les débuts des éditions Anacaona et sur son désir de faire connaître cette littérature marginale en France. Une littérature faite par ceux et pour ceux qui sont aux marges de la société et qui prend de plus en plus d’élan dans les centres urbains du Brésil.

Pour beaucoup de favelados, l’écriture est devenue synonyme de résistance. La mobilisation se faisait par le rap et maintenant elle se fait aussi par les saraus, ces rencontres littéraires populaires ouvertes à tous ceux qui veulent vivre et faire de la littérature.

Écoutez l’émission ici. Et si vous voulez vous concentrer sur les éditions Anacaona, c’est à partir de 01 :13 :00 🙂

Découvrez les recueils sur les favelas

couverture je suis favela
je suis toujours favela

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