Evandro Luiz da Conceição

©Kaliane Lima

Evandro Luiz da Conceição est né en 1976 à Rio de Janeiro, en plein carnaval. Journaliste de formation, il est aussi écrivain et acteur. En 2016, il publie diverses nouvelles dans le livre Narratives courtes, édité par la FLUPP, et en 2018 il publie pour la première fois chez les éditions Anacaona.

Dans « Disparue », l’émouvante nouvelle qu’il publie dans Je suis encore favela (à paraître en mars 2018), Evandro Luiz parle courageusement d’un drame personnel : la disparition de sa mère en 1994. Dans « le sourire du grand Noir », nouvelle amusante et pleine d’humour parue dans le même livre, l’auteur raconte l’histoire d’une passion platonique qui – avec un coup de main du hasard – devient une délicieuse aventure.

Inspiré par la grande chanteuse brésilienne Maria Bethania, Evandro Luiz découvre la poésie et le pouvoir des mot dès son adolescence. Outre le talent de celle qui est devenue depuis sa chanteuse préférée, il a aussi été inspiré par Fernando Pessoa, écrivain portugais, Vinícius de Moraes, Carlos Drummond de Andrade et Clarice Lispector, de géants de la littérature brésilienne du XX^ème siècle.

Entre 2012 et 2014 Evandro Luiz a présenté le sarau littéraire « Poésie du coin » de Cité de Dieu, une favela dans la région Ouest de Rio qui a été immortalisée par l’écrivain Paulo Lins en 1997 dans le roman homonyme et ensuite par le filme de Fernando Meirelles et Kátia Lund.

Comme beaucoup d’autres auteurs publiés dans les anthologies Je suis favela, Je suis toujours favela et Je suis Rio, Leandro Aguiar a été révélé par les saraus de la FLUPP (Fête littéraire des périphéries).

Evandro Luiz participe de la FLUPP depuis 2016 et intègre aussi le « Laboratoire des narratives noires pour l’audiovisuel », un projet qui vise à favoriser la présence des Noir.e.s dans les métiers de l’audiovisuel.

Outre la l’écriture et la lecture, Evandro Luiz a deux passions : l’équipe de football « Flamengo » et l’école de samba « Estação Primeira de Mangueira ».