Les vers à soie

Tu as lu dans Les livres de Sayuri que les parents de Sayuri étaient éleveurs de vers à soie. Découvre cette profession !

L’élevage des vers à soie s’appelle la sériciculture.

Un cocon de vers à soie

Le bâtiment dans lequel on élève les vers à soie est une magnanerie. Quel est le processus qui transforme de simples vers en étoffe précieuse ? Pour simplifier :

Les oeufs de chenilles de Bombyx vont incuber pendant environ 15 jours, puis éclore. Les vers, placés sur des claies, vont désormais passer leur journée à manger des feuilles de mûrier. Les vers à soie demandent beaucoup de travail car il faut les nourrir quatre fois par jour !

Dans quelques heures, il ne restera plus rien… Les vers auront tout dévoré !

Enfin, au bout d’une dizaine de jours, les vers vont se réfugier sur des branches posées sur les claires pour former leur cocon. C’est le fil de ce cocon qui sera ensuite délicatement récupéré puis tissé pour avoir de magnifiques étoffes en soie !

La région de l’Etat de Sao Paulo, à l’époque de Sayuri, était effectivement connue pour ses élevages de vers à soie, tenus par des Japonais. Aujourd’hui encore, le Sud du Brésil est un important producteur.

 

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